Les Paradis artificiels - Charles Baudelaire - LGF

Les Paradis artificiels

POESIE

Lorsque Baudelaire publie Les Paradis artificiels en 1860, l’expérience du hachisch n’a guère été pour lui qu’une curiosité passagère, quand l’opium, au contraire, accompagne depuis longtemps le traitement de ses souffrances. Le Poème du hachisch précède donc, dans les Paradis, Un mangeur d’opium, recomposition assez libre des Confessions d’un opiomane anglais de Thomas De Quincey, où Baudelaire a tenté de fondre ses « sensations personnelles avec les opinions de l’auteur original ».
Le livre fut jugé extravagant et immoral. On aurait tort pourtant d’y lire une apologie de la drogue – et l’adjectif artificiels a sa pleine valeur de dénigrement. Car s’ils transcrivent des expériences, les Paradis touchent à la quête de l’infini : art poétique dissimulé, traité moral marqué d’anecdotes, ils sont la clef d’un monde où la volonté et la volupté entrent en concurrence pour que finalement triomphe une lumière supérieure qui refuse l’abandon trop facile à de fantasmagoriques jouissances. Et c’est le livre d’une poésie fondatrice.

Edition de Jean-Luc Steinmetz.

 

EAN 9782253014386
Éditeur LGF
Collection Classiques
Date de parution 16/05/1972
Format 13 mm x 178 mm x 110 mm
Nombre de pages 288
Presentation Poche
In stock

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