Un testament sous la forme d’une lettre, qu’Ariane, écrivaine, adresse
à sa fille pour la préparer à sa future vie de femme.
« Ma grande. Ma petite. Ma chérie. Lyly. Il faudrait en quelque sorte
que je te dise tout, tout de suite. Pas facile.
Ariane replonge dans ses carnets intimes et, ainsi, déroule la pelote
des fils de sa vie.
Écoute, amour... Ce serait pas te rendre service que de peindre ma vie en
rose. D’ailleurs j’ai toujours détesté le rose, tu le sais. »
Elle interroge le corps, la maternité, l’amour, les relations aux
hommes, la filiation, la vie et la transmission.
Elle souffre, pleure, se tait, se révolte, crie et rit. Femme, amante,
épouse, mère, femme toujours, aimante et vibrante.
Ariane nous porte, nous supporte, nous emporte. Elle nous lègue à
tous l’indicible, « Rien d’autre que cette félicité ».